Ni Tanjung, Bali, 2012. Photo: Lucienne Peiry
Written by Lucienne Peiry in Presse
20 mars 2025
A Genève, le musée international de la Réforme présente quatorze créateurs d’Art Brut dont les réalisations expriment un lien avec le monde de l’invisible et les forces de l’au-delà. C’est prenant.
En raison de son identité, le musée international de la Réforme (MIR) ne peut être que réceptif à la transcendance en particulier et au fait religieux en général. Cet intérêt n’a pas besoin d’être déterminé par l’héritage historique du calvinisme. En effet, le directeur du MIR, Gabriel de Montmollin, témoigne de l’esprit du protestantisme libéral, hélas en voie de raréfaction sinon de perdition, en ouvrant ses portes à l’Art Brut. Avec pour curatrice la Lausannoise Lucienne Peiry, spécialiste de l' »art des marginaux », on ne peut avoir cicérone plus averti au fil des cinq salles scénographiées par l’architecte genevoise Sarah Nedir. L’appel de l’au-delà s’y manifeste. Grâce aux œuvres de quatorze personnes issues de quatre coins du monde du 19e siècle à aujourd’hui.