Machine à voler de Gustav Mesmer, dans l'exposition L’envol, à Paris. Photo: Marc Domage
Aline Vidal, l’une des commissaires, écrit: « Du réel à la mythologie, le ciel est un terrain de jeu risqué pour l’homme. Remettre en cause les lois de la gravitation, tenter des évasions hors du champ terrestre, se lancer dans l’inconnu, expérimenter l’état gazeux de l’atmosphère, entre deux turbulences, par hédonisme ou par militantisme car il faut bien sauver les hommes d’une destruction du monde, s’en donner les moyens, construire des abris volants, bâtir des utopies.
C’est un vaste projet que nous proposent les cent trente artistes réunis dans L’envol. Le ciel, un territoire généreux partagé entre des artistes extravagants, convaincus de pouvoir vaincre la pesanteur ou les dieux qui le peuplent et les autres, les conceptuels, qui imaginent des fabriques d’utopies, plus proches des poètes que des scientifiques. »
Lucienne Peiry a présenté la dernière exposition de la Maison Rouge dans l’émission radio « A vous de jouer » sur RTS samedi 6 octobre à 9h45.