Edith Boissonnas peut être considérée comme une grande connaisseuse de l’œuvre de Jean Dubuffet. Par ailleurs, elle a été même de saisir le rôle que les oeuvres d’Art Brut ont joué pour le peintre, et a su percevoir combien ces créations étaient entrées en résonance profonde — et de manière autonome — avec les convictions artistiques et idéologiques de Dubuffet lui-même.
« Merveille de l’art de Dubuffet qui s’est dépris des modes, bien avant qu’il n’ait trouvé un écho chez les isolés des asiles, des protégés sans prix et sans remède, et s’est trouvé intemporel et neuf absolument », écrit-elle en 1966, dans un texte resté inédit.
Edith Boisonnas. L’écriture à l’état brut, sous la direction de Dominique Kunz Westerhoff, Daniel Maggetti et Muriel Pic, Genève, Métis Presses, 2019.
Différents auteurs examinent dans cet ouvrage les aspects particuliers de l’écriture d’Edith Boissonnas: Guillaume Bridet, Marianne Jakobi, Laurent Jenny, Dominique Kunz Westerhoff, Gérard Macé, Daniel Maggetti, Simon Miaz, Lucienne Peiry, Stéphane Pétermann, Muriel Pic et Fédéric Wandelère.