Alex Van Gelder, "Louise Bourgeois (no 15)", Collection Antoine de Galbert.
Prières et incantations peuvent se lire en filigrane dans la plupart des œuvres de Louise Bourgeois, surtout dans ses nombreuses productions textiles. On peut voir des celles-ci un écho de son enfance – ses parents étaient des restaurateurs spécialisés en tapisseries anciennes.
Sa série de têtes, dont l’une est présentée à l’entrée de l’exposition «
Inextricabilia » à la Maison rouge, à Paris (jusqu’au 17 septembre 2017), li apportent réparation et apaisement, ainsi qu’elle l’affirme: mon travail […] me permet d’exorciser mes démons ».
Un autre sculpture de Louise Bourgeois est visible dans cette exposition. Intitulée « Arch of Hysteria », un corps blessé et pansé (dont la posture renvoie à l’iconographie médicale constituée par le Dr. Charcot sur les “hystériques » à l’hôpital de la Salpêtrière – flotte en équilibre dans l’espace.
Pour plus d’informations, voir le
catalogue de l’exposition: « Inextricabila, enchevêtrements magiques », Paris, Flammarion/La Maison rouge, 2017, 200 pages, 200 illustrations.
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