« Confronté aux faciès qui lui ont été proposés, Curzio di Giovanni les a observés, précisément, appréhendant non seulement les yeux, le nez et la bouche, mais aussi les cernes et les rides, les renflements et les commissures, les reflets et les zones d’ombre et de lumière comme autant de particularités. Celles-ci, mises à plat sur la feuille, construisent un archipel de formes circonscrites. « Le visage est lézardé ! », ai-je entendu s’exclamer une gymnasienne. Remarque pertinente, en effet. Mais le créateur a toutefois pris soin de redonner une unité à chaque face grâce à la couleur… »

Article paru dans la revue Prismes, décembre 2018.